A peine le fuselage commence à prendre forme qu'il faut déjà penser aux finitions. En effet il faut bien préparer le fond des vides poches. En manque d'inspiration, je choisis une lasure polyuréthane teintée "pin d'Orégon". La lasure à l'avantage de laisser le bois respirer et d'évacuer son humidité, il y a des filtres UV dedans. Le vernis est à réserver pour des meubles ou des pièces en intérieur qui ne sont pas exposés aux agressions climatiques. C'est l'occasion de tester le compresseur "à 10 balles" et du nouveau pistolet (à 25 euros).



Le pistolet c'est pratique et rapide mais j'ai l'impression que cela consomme plus de produit qu'au pinceau. Le masque est obligatoire, heureusement qu'avec la grippe aviaire on en a en surplus. Pour les toîts C7_C8_C9 je pense que cela va se terminer à quatre pattes et au pinceau car pas question de se faire un "brushing" à la lasure dans ce caisson...

Pistolet : 25€
Cumul outil : 691 €
Lasure 56 euros
Cumul des dépenses : 3063€

Kat et TiMatt nous ont offert un très beau mariage et le bon repas qui s’en suivait était tout aussi bien arrosé. Du coup je ne me sentais pas en veine de faire des choses pointues. Je place donc uniquement les baguettes de renfort du toit où j’utilise deux baguettes et des pinces en guise de poussoir pour les maintenir plaqués. Je colle les calles du palonnier en hêtre les baguettes étant déjà posées le 13/07 avec l’arase de C0.

Vu la casse de C10 et le bras de levier très important sur C6 et C7 je ne tarde pas à faire le toit. J’ai trouvé un carton pour le gabarit en demandant au magasin du coin une intercalaire de palette de bouteilles (c’est un peu bosselé par les bouchons mais ça le fait très bien). Pour la jonction entre le bas du fuselage et la peau du toit il faut « scarfer », c'est-à-dire faire un biseau sur les deux pièces pour les assembler. Je fais cela avec une planche recouverte d’une bande de ponceuse collé à la néoprène. C’est un abrasif très solide qui ne craint pas le débourrage à la brosse métallique car la résine à tendance à colmater les grains. J’arrête l’opération pour la zone du cockpit qui ne reçoit pas de toit mais la verrière.



Entre C6 et C7 il y a une baguette de renfort qui sert aussi à la jonction des 2 demies peaux que je colle simultanément. Elles sont maintenues par des pinces sur les cintres et agrafées sur la lisse principale.



Pour pincer la peau au plus prés sur les cintres biseautés, j’ai du enlever la partie mobile des pinces (en rouge sur la photo) sur le coté qui n’est pas en contact avec la résine (sinon on colle la pince, ce qui n’est pas le cas avec le plastique rouge)



Après séchage je peux « scarfer » la peau.

Pour C6, C7, C8 et C9 le maintien se fait par une baguette perpendiculaire au sens du fuselage et 4 goussets par cadre.



Je place une petite baguette pour joindre le CP des cadres et des cintres car j’ai peur que cela vibre entre eux tout comme je colle le CP du cintre C6 sur le cadre inférieur.

Pour supporter les équerres de l’empennage horizontal on intercale un morceau de hêtre entre les lisses 18x18 recouvert de contreplaqué. Pour renforcer le fond du fuselage on colle des baguettes en croix avec au centre un gousset que je taille « diabolo » pour faire plus joli et léger.